mardi 12 juillet 2011

A Lyon 2, tu déranges, tu dégages ! Ne laissons pas faire !

Texte et pétition de soutien à une étudiante de Lyon 2.
Nous avons été infor­més de faits que nous consi­dé­rons comme extrê­me­ment graves, concer­nant une étudiante en anthro­po­lo­gie, Sophie. Sanctionné par un 18 l’année der­nière, son tra­vail de recher­che dans le cadre de son mémoire de Master a été primé par la CNAF (http://www.caf.fr/web/WebCnaf.nsf/VueLien/LAUREATS?opendocument). Souhaitant appro­fon­dir son projet de recher­che, elle a demandé à accé­der au Doctorat et à can­di­da­ter au finan­ce­ment de son projet de thèse, inti­tulé L’inceste : entre impu­nité et luttes pour la reconnais­sance".
Dans le contexte d’une dégra­da­tion du climat, qui se géné­ra­lise au sein des labo­ra­toi­res, elle s’est dès lors heur­tée à un véri­ta­ble pro­ces­sus d’éviction, marqué par la bana­li­sa­tion des abus de pou­voir. Ce contexte et ces pra­ti­ques sont favo­ri­sés par les réfor­mes Pécresse.
Utilisant alors le mail pour faire connaî­tre sa situa­tion, elle a vu son adresse mail per­son­nelle cen­su­rée par les ser­vi­ces de Lyon 2 depuis le 23 sep­tem­bre 2010, sans autres expli­ca­tions.
Enfin, le pré­si­dent de l’uni­ver­sité Lyon 2, par un arrêté du 23 novem­bre 2010, puis du 3 jan­vier 2011, a choisi d’enté­ri­ner et d’aggra­ver cette éviction, qua­li­fiant la volonté de cette étudiante de faire valoir ses droits de « har­cè­le­ment », et lui inter­di­sant l’accès à l’ensem­ble des campus de Lyon 2 (BU inclu­ses) jusqu’au ver­dict final de la plainte qu’il a dépo­sée contre elle le 22 décem­bre. A aucun moment, l’ins­ti­tu­tion ne s’est sou­ciée d’enten­dre sa ver­sion de ce qui se pas­sait.
C’est pour­quoi aujourd’hui, nous, signa­tai­res de cette péti­tion, deman­dons :
- A l’ins­ti­tu­tion et à ses repré­sen­tant.e.s (notam­ment : direc­tion et conseil du labo­ra­toire d’anthro­po­lo­gie, pré­si­dence de Lyon 2), de bien vou­loir s’enqué­rir de ce qui se passe réel­le­ment autour de cette affaire, qui dépasse, mani­fes­te­ment, de loin le tolé­ra­ble en matière de rela­tions humai­nes au sein de l’uni­ver­sité. Puis de pren­dre les mesu­res concrè­tes néces­sai­res afin de res­tau­rer l’équité de trai­te­ment des can­di­dat.e.s à une entrée en thèse, dont Sophie Perrin fait plei­ne­ment partie ;
- la levée immé­diate des pour­sui­tes péna­les contre Sophie Perrin et, de façon plus géné­rale, le retour à une ges­tion plus pon­dé­rée des pro­blè­mes ren­contrés dans l’uni­ver­sité ;
- l’annu­la­tion immé­diate des arrê­tés lui inter­di­sant l’accès aux campus de Lyon 2 ;
- l’arrêt immé­diat de toutes mesu­res intem­pes­ti­ves de fil­trage ou inter­cep­tion des cour­riels envoyés sur les adres­ses mail héber­gées par le ser­veur de l’uni­ver­sité Lyon 2, ces mesu­res étant de sur­croît illé­ga­les.
Pétition sou­te­nue par : FSE, Solidaires 69, UPC, LDH Rhône, VP Partisan Lyon
Signatures ici : http://9846.lapetition.be/

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