lundi 18 février 2013

[Allemagne] « Les néo-nazis dehors! » – Dresde, 13 février 2013

10 à 13.000 personnes ont encerclé la ville de Dresde en formant une chaîne humaine de 3,600 km, afin de bloquer la marche néo-nazie (annuelle depuis plusieurs années) en commémoration du 68ème anniversaire du bombardement de la ville par les forces alliées le 13 février 1945.
Gedenken an die Zerstörung Dresdens
On estime que quelque 600 extrémistes de droite se sont réunis à la gare centrale de Dresde et ont été arrêtés par la police après avoir progressé de quelques centaines de mètres seulement.
En plus de cette chaîne humaine, le mouvement « Nazi Frei » a mobilisé plus de 2.500 personnes pour occuper les rues et les places de la ville.
Par ailleurs, 1.000 personnes environs s’étaient données rendez-vous à la gare centrale pour bloquer l’arrivée des néo-nazis: les fascistes ont été accueillis par des jets de boules de neige et des tirs d’engins pyrotechniques. Un policier a été transporté à l’hôpital après avoir été pointé à l’oeil par un laser.
Des incidents ont été signalés dans le secteur du stade de club de football Dynamo Dresde SG en début de soirée. Quelques heures plus tard, la police a indiqué que deux de ses agents ont été sauvagement attaqués par des individus cagoulés et souffrent de graves blessures à la têtes. Les deux policiers ont été emmenés à l’hôpital.
De nombreuses interpellations ont eu lieu durant la journée, sans avoir de chiffres précis.
Plus de 3.500 policiers venus de toute l’Allemagne ont été appelés en renfort pour cette journée.
image de l'Associated Press
dresde2013-2
Traduit de leur presse allemande (Frankfurter Allgemeine, Deutsche Welle, 13/02/2013, handelsblatt.com 14/02/2013)

Dresde: “Les néo-nazis dehors !”

La cathédrale de Dresde témoin de deux manifestations. D’un côté une chaîne humaine de 10.000 personnes, certains brandissant des croix gammées barrées, un signal contre l’extrême-droite et la xénophobie. Les néo-nazis qui récupèrent cette commémoration – la destruction de la ville, bombardée par les alliés- pour parler de victimes allemandes. “Je pense qu’il est très important de me solidariser avec ma ville et de montrer qu’il n’y a pas de place pour les extrémistes” explique un manifestant. “Je suis ici en mémoire des victimes de la guerre et pour donner un exemple contre le racisme” ajoute cette manifestante.
Aux cris de “nazis dehors”, les manifestants pacifistes ont fait face aux néo-nazis, bien moins nombreux que les années précédentes, environ 600 personnes. Et c’est sous les sifflets que les deux courants de pensée se sont toisés, séparés par un cordon de policiers.
Leur presse – Euronews.fr, 14/02/2013 à 11h55

lundi 4 février 2013

La résistante Gisèle Guillemot est morte

Son nom de code : "Annick". La résistante Gisèle Guillemot, qui avait été déportée à Ravensbrück, est décédée aujourd'hui à l'âge de 90 ans.

Née le 24 février 1922 dans la cité ouvrière du Plateau à Mondeville, dans le Calvados, Gisèle Guillemot avait participé très jeune au Front Populaire et à des actions de soutien à la République espagnole. Dès le début de l'Occupation, elle entre en résistance avec des camarades de sa cité dont certains sont arrêtés par les gendarmes qui les livrent aux Allemands. Quatre de ses camarades seront alors fusillés ou tués par les Allemands.

La jeune fille adhère au Parti communiste, alors illégal, et entre au Front National (mouvement de résistance communiste) pour l'indépendance de la France. Agent de liaison sous le pseudonyme d'"Annick", elle est arrêtée par la Gestapo en avril 1943 alors que ses camarades sont arrêtés par la Brigade spéciale de Rouen (police française). Condamnée à mort, elle est transférée au camp de Ravensbrück puis, en mars 1945, à Mauthausen où elle est libérée le 20 avril 1945.

Depuis les années 1980, en réaction aux falsificateurs et aux négationnistes, elle sort de son silence et sillonne la France, pour témoigner auprès des scolaires en particulier. En juin 1995, sur le Plateau à Colombelles, elle inaugure avec Carlo Scola, seul survivant avec elle du petit groupe du Plateau, une plaque commémorative à la mémoire de leurs quatre camarades assassinés. En 2001, elle publie, chez L'Harmattan, "De Colombelles à Mauthausen", récit de ses souvenirs, qui obtient le prix 2002 de sociologie et d'histoire de l'Académie Française ainsi que le prix du Comité Action Résistance.

http://www.memoresist.org/spip.php?page=oublionspas_detail&id=29

Mobilisation face aux intégristes!


Samedi 2 février,une trentaine de personnes ,a l'appel de IpEH antifaxista,se sont mobilisées face au rassemblement contre le mariage pour tous (300 prs).
Homophobe,intégriste,fasciste ferme la !On veut tes droits,pas ton avis!