vendredi 30 novembre 2012

De Sangatte à Choucha, le grand enfermement des migrants

Édition : Les invités de Mediapart
Chaque année, dans l’Union européenne (UE) et chez ses voisins, des centaines de milliers d’enfants, de femmes et d’hommes sont enfermés ou mis à l’écart au seul motif qu’ils ne disposent pas d’un titre de séjour en règle. Pour la seule année 2009, on dénombrait, rien que sur le territoire de l’UE, près de 600 000 personnes « sans-papiers » enfermé(e)s dans l’attente d’une expulsion, sans compter celles et ceux qui sont détenu(e)s à leur arrivée dans un Etat membre, dans l’attente d’être refoulé(e)s (près de 500 000 en 2009 pour les 27 pays de l’UE) ou relégué(e)s dans des campements informels (jungles de la région de la région de Calais, tranquilos de la région d’Oujda au Maroc), voire détenu(e)s dans les pays voisins de l’Union (Turquie, Libye, etc.).
Depuis dix ans, le réseau Migreurop tente d’identifier ces lieux, dont il n’existe nul recensement officiel, afin de faire prendre conscience à la société civile de cette réalité. La cinquième version de la Carte des camps en Europe et dans les pays méditerranéens que Migreurop publie ici montre qu’ils se multiplient.
 
Extrait de la carte.Extrait de la carte.
Pour 2012, « près de 420 lieux d’enfermement » de migrants sans titre de séjouront été recensés dans l'Union européenne et plusieurs pays voisins par le réseau Migreurop qui en dresse la carte publiée aujourd'hui par Mediapart.



Chaque année, dans l’Union européenne (UE) et chez ses voisins, des centaines de milliers d’enfants, de femmes et d’hommes sont enfermés ou mis à l’écart au seul motif qu’ils ne disposent pas d’un titre de séjour en règle. Pour la seule année 2009, on dénombrait, rien que sur le territoire de l’UE, près de 600 000 personnes « sans-papiers » enfermé(e)s dans l’attente d’une expulsion, sans compter celles et ceux qui sont détenu(e)s à leur arrivée dans un Etat membre, dans l’attente d’être refoulé(e)s (près de 500 000 en 2009 pour les 27 pays de l’UE) ou relégué(e)s dans des campements informels (jungles de la région de la région de Calais, tranquilos de la région d’Oujda au Maroc), voire détenu(e)s dans les pays voisins de l’Union (Turquie, Libye, etc.).
Depuis dix ans, le réseau Migreurop tente d’identifier ces lieux, dont il n’existe nul recensement officiel, afin de faire prendre conscience à la société civile de cette réalité. La cinquième version de la Carte des camps en Europe et dans les pays méditerranéens que Migreurop publie ici montre qu’ils se multiplient.
Cliquez sur la carte pour l'agrandir.
Près de 420 lieux d’enfermement ont ainsi été dénombrés, et ce alors qu’aucune information précise n’est disponible pour l’Algérie, la Tunisie, la Jordanie et la Syrie, pas plus que pour que l’Arménie, l’Azerbaïdjan, la Russie et la Biélorussie, pays éligibles à la politique européenne de voisinage (PEV) et/ou ayant signé un accord de réadmission communautaire. En 2012, la capacité totale connue –soit un peu plus de la moitié des camps recensés par Migreurop– est d’environ 37 000 places. Mais ce chiffre ne traduit qu’une partie de la réalité. D’une part, dans beaucoup de centres, le nombre de personnes effectivement détenues est supérieur à la capacité d’accueil théorique. D’autre part, les autorités ont recours à une multitude d’autres lieux qui ne figurent pas dans les listes officielles (campements informels, locaux (aéro)portuaires, bateaux de la marine marchande, etc.).
Les difficiles conditions matérielles de vie auxquelles les étranger(ère)s détenu(e)s sont confronté(e)s les dissuadent de rester sur le territoire du pays dans lequel ils se trouvent. Ce fut le cas au cours des trois années d’existence du camp de Sangatte (octobre 1999-décembre 2002) dont le dixième anniversaire de la destruction est actuellement rappelé par diverses manifestations dans la région de Calais. C’est encore le cas à Choucha, au sud de la Tunisie, près de la ville frontière de Ben Guerdane, où des centaines de personnes ayant fui la Libye en 2011 restent bloquées. Qu’il s’agisse des camps qui se répandent aux frontières de l’Europe ou des lieux «officiels» de détention, la stratégie des autorités est la même: placer les migrant(e)s hors de l’espace public de telle façon que ce qui se passe à l’intérieur ne soit pas connu à l’extérieur.
Comme Sangatte il y a dix ans, la fermeture du camp de Choucha est annoncée pour 2013. Au nom de la même politique de dissuasion et d’exclusion, les autorités tunisiennes, sous la houlette de l’UE et avec la bénédiction du Haut Commissariat des Nations unies pour les Réfugiés (HCR), s’apprêtent à abandonner des femmes et des hommes qui ne peuvent retourner dans leur pays d’origine, ni en Libye où la gravité des exactions envers les exilé(e)s n’a pas cessé depuis la fin de la guerre. Pour rappel, c’est dans un contexte similaire que le HCR avait, en 2002, offert son concours aux gouvernements français et britanniques pour « clarifier la situation des étrangers dans le camp » de Sangatte.  On connaît le sort qui est, depuis, réservé aux milliers de femmes et d’hommes qui transitent par la région de Calais : vivre à la rue dans des conditions dégradantes sous le harcèlement quotidien des policiers.
Quotidiennement, les victimes de ces injustices tentent de percer le mur de silence dont on veut les entourer. Comme à Choucha, c’est le cas en Grèce, dans le camp de Komotini où près de 500 migrant(e)s protestent contre leurs conditions de détention. Entre 2010 et 2012, plusieurs centaines de manifestations de révolte ou de désespoir (grèves de la faim, incendies, automutilations) ont été recensées par Migreurop. En Italie, en 2011, un père de famille marocain s’est suicidé dans le CIE (centre d’expulsion) de Milan, deux Tunisiens (à Bologne et à Rome) se sont cousus la bouche pour s’opposer à leur déportation et près d’une trentaine de tentatives de suicide ont eu lieu dans le camp de Lampedusa (1). Ces actes dramatiques constituent les seuls moyens d’expression de celles et ceux que les politiques migratoires condamnent à l’invisibilité. Au-delà, ils montrent que les murs derrière lesquels on veut les rendre inaccessibles au regard extérieur font aussi obstacle au respect des droits, et du droit.
Ce sont ces murs et ces obstacles que le réseau Migreurop veut contribuer à faire tomber, en donnant à voir la réalité cachée de l’enfermement des migrant(e)s.
(1) Migreurop (2012) Atlas des migrants en Europe. Géographie critique des politiques migratoires, Paris, Armand Colin, 144 p.


jeudi 29 novembre 2012

Dangereux ?



Suite à la campagne d'affichage et des suites dans la presse,une petite mise au point doit etre faite!
NON nous inventons rien !NON nous n'affabulons pas !
Il suffit de chercher sur la toile et de retrouver des déclarations  et prises de positions de Marc Aillet (depuis 2008)!
Tout comme nous luttons contre le fascisme,le racisme,le sexisme ,nous combattons les intégrismes religieux (Catholique,musulman,juif etc) et leurs idées qui vont à l'encontre de nos libertés et de nos choix!

4 arrestations dans l'extreme droite.

Information RTL : quatre personnes ont été placées en garde mercredi matin, soupçonnées d'avoir frappé, notamment, des militantes du mouvement Femen, en marge de la manifestation pour le "mariage pour tous" à Paris, mi-novembre. Une journaliste et cinq "féministes "aux seins nus" avaient été attaquées. Parmi les hommes entendus par le service d'investigation transversale de la police parisienne, figure un militant du Front National, de Seine-Saint-Denis ainsi que"Logan Duce", chef parisien du groupe néofascsite d'Alexandre Gabriac, "Jeunesses natioalistes"

mercredi 28 novembre 2012

Les enfants d’homos sont des terroristes en puissance, selon un député UMP à l’Assemblée


Par Sebastien Tronche (LeLAB)

| Mardi 27 novembre, les députés débattaient dans l’hémicycle du projet de loi sur la sécurité et la lutte contre le terrorisme. Appelé à la tribune, le député UMP Nicolas Dhuicq a fait un parallèle entre mariage homosexuel, homoparentalité et terrorisme.


Des propos qui "constituent plus qu'un dérapagage, une violence inqualifiable", a réagi, mercredi 28 novembre, Najat Vallaud-Belkacem.

1

"Le terroriste a un défaut : il n’a jamais rencontré l’autorité paternelle"

Proposé par Sebastien Tronche
La scène se déroule mardi soir à l’Assemblée nationale. Les députés discutent du projet de loi, qui sera adopté dans un grand consensus, sur la sécurité et le terrorisme qui permet de suivre des Français commettant des actes de terrorisme à l’étranger ou partant s’y entrainer au jihad.


>> Edit: 13h05 :  "Je découvre les propos de ce député UMP, il me faut les lire en détails. [Ces] propos sont tout bonnement inadmissibles dans une République. Inadmissibles. Ils constituent plus qu'un dérapagage, ils constituent une violence inqualifiable", a réagi Najat Vallaud-Belkacem, interrogée par Le Lab, ce mercredi 28 novembre, à l'occasion du point presse du conseil des ministres.

>> Edit: 15h00 : Contacté par le Lab, Nicolas Dhuicq ne regrette pas ses propos et assure avoir "voulu poser une question philosophique sur le cadre paternel dans la société". Il déplore ce qu'il appelle une "lecture raccourcie de sa réfléxion". Il maintient tout ce qu'il a dit à l'Assemblée et précise : "le terrorisme pose des questions fondamentales sur le rapport à la violence et le respect de la vie. Je relève la contradiction entre faire du symbole et supprimer de l'état civil la fonction de père". Il poursuit : "Dans le projet de loi du mariage pour les homosexuels, il y a la disparition du mot de père et mère, les mots ont un sens, c'est une attaque profonde au cadre symbolique. La loi sur le mariage pour tous créé des difficultés supplémentaires pour les enfants et les adultes à se construire, et donc génère un recours à la violence." 

>>Edit: 18h Dans un communiqué, le Parti Socialiste dénonce un " nouveau dérapage" qui "montre que derrière l'implosion de l'UMP c'est une véritable dérive intellectuelle et politique qui est en œuvre". Marc Coatanéa, secrétaire national du PS aux questions de société "demande à l'UMP de condamner clairement ces propos inacceptables".

Le député UMP de l’Aube, Nicolas Dhuicq, psychiatre de profession, montait alors à la tribune pour expliquer son vote et sa position sur le texte.

Membre de la Droite populaire, ce soutien de Jean-François Copé pour la présidence de l’UMP fait alors le lien entre homoparentalité et terrorisme, allant même jusqu’à invoquer, dans les débats sur ce texte sur le terrorisme, le projet de loi sur le mariage homosexuel :
Vous me permettrez de considérer que souvent le terroriste a un défaut : il n’a jamais rencontré l’autorité paternelle le plus souvent, il n’a jamais eu de rapport avec les limites et avec le cadre parental, il n’a jamais eu cette possibilité de savoir ce qui est faisable ou non faisable, ce qui est bien ou mal.
Le député UMP Nicolas Dhuicq lie homoparentalité...par LeLab_E1

Après avoir expliqué que le manque d’autorité et de repères parentaux constituaient des terreaux favorables au terrorisme, le député interpelle le gouvernement qui soutient "un projet de loi qui va jusqu’à rayer le mot de père du code civil" :
N’y a-t-il pas une certaine contradiction, M. le ministre, dans vos propos et ceux de votre gouvernement, alors que vous cherchez désespérément à reposer un cadre, à, dans le même temps, soutenir un projet de loi qui va jusqu’à rayer le mot de père du code civil.
Et de conclure, en anticipant l’avenir :
Ceci est tout à fait cohérent mes chers amis, vous provoquerez, dans les années à venir, la confusion des genres, le déni de la différence des sexes et la psychose.


Et fatalement, cette incohérence idéologique fait que votre système ne peut pas avoir l’efficacité que vous souhaitez avoir.
A la fin de la prise de paroles des différents orateurs lors de cette discussion générale, le ministre interpellé, en l'occurence Manuel Valls, ne répond pas à Nicolas Dhuicq, préférant se concentrer sur le fond du texte de loi et se réjouissant du consensus qui entourera son adoption.

Propos repérés via le compte twitter de Jérôme Guedj.

Hongrie : l'extrême droite veut une liste des juifs

Marton Gyongyosi, un dirigeant du Jobbik, parti national radical hongrois, a suscité une vague d'indignation dans son pays en demandant au gouvernement de dresser une liste de juifs représentant un "risque pour la sécurité nationale", y compris parmi les députés.
Responsable des questions diplomatiques au Jobbik, la troisième formation politique de Hongrie, Marton Gyongyosi juge une telle initiative nécessaire à la suite du conflit dans la bande de Gaza. Le  dirigeant d'extrême droite a réagi en déclarant devant le Parlement, selon une vidéo diffusée lundi soir sur le site internet du Jobbik : "Je sais que beaucoup de personnes d'ascendance hongroise vivent en Israël et que beaucoup de juifs israéliens vivent en Hongrie. Je pense qu'un tel conflit rend opportun un recensement des gens d'origine juive vivant ici, notamment au sein du Parlement hongrois et du gouvernement hongrois, qui, effectivement, constituent un risque pour la sécurité nationale en Hongrie".
"Je suis un survivant de l'Holocauste", a réagi Gusztav Zoltai, directeur de la Fédération des consistoires juifs de Hongrie. "Chez les gens comme moi, cela génère une peur viscérale, même s'il est évident que tout cela répond uniquement à des considérations politiciennes. C'est la honte de l'Europe, la honte du monde." De 500.000 à 600.000 juifs de Hongrie ont été exterminés par les nazis durant la Seconde Guerre mondiale, selon le Mémorial de l'Holocauste à Budapest. "Le Jobbik est passé de l'expression d'une superstition médiévale à une idéologie ouvertement nazie", a écrit Slomo Koves, grand rabbin du Consistoire juif unifié de Hongrie.

Le scandale a débuté après des propos du secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères, Zsolt Nemeth, déclarant qu'aux yeux de Budapest, un règlement pacifique du conflit israélo-palestinien bénéficierait à la fois aux Israéliens d'ascendance hongroise, aux Hongrois juifs et aux Palestiniens vivant en Hongrie. Le gouvernement a vivement condamné ces déclarations. "Le gouvernement rejette strictement les propos extrémistes, racistes et antisémites de toutes sortes et fait tout pour éteindre de telles voix", a-t-il déclaré.
Marton Gyongyosi a tenté mardi d'atténuer ses déclarations en disant qu'il faisait uniquement allusion aux personnes possédant la double nationalité hongroise et israélienne. "Je présente mes excuses à mes compatriotes juifs pour mes propos qui ont pu être mal interprétés", a-t-il dit, selon le site internet du Jobbik. Il a par la suite affirmé au cours d'une conférence de presse qu'il ne démissionnerait pas et que l'affaire était à ses yeux close, a rapporté l'agence de presse MTI.
Créé en tant que parti politique en 2003, le Jobbik est entré au Parlement à la faveur des élections de 2010, qui lui ont offert 44 des 386 sièges de l'assemblée. Il a formé la Garde hongroise, une organisation de volontaires non armés rappelant à ses détracteurs les milices d'extrême droite de la Seconde Guerre mondi

mardi 27 novembre 2012

CIVITAS 2 le retour !!!

Voici quelques photos de CIVITAS lors de leur manifestation de Paris



Un slogan :NON AUX pédés,la famille c'est sacrée !!!!

on retrouve la personne de la 2ieme photo sur celle la:

MAIS NON ,MAIS NON on est pas d'extreme droite!!!!

ET APRES ILS VONT NOUS DONNER DES LEçons de respect !!!


CIVITAS c'est quoi?

SOURCE : FAFWATCH

Civitas c’est quoi ?
Parcourir ces documents nous permettra de nous faire une idée des névroses qui animent les membres de cette association d’extrême-droite.
Un mail de consigne d’escada concernant cette campagne a déjà fuité : lien.
Du 9 octobre : Lettre aux animateurs_V2
Un autre plus récent de civitas Paris : lien.
Les trois documents suivants relatifs à des CA offrent des éléments très instructifs sur le fonctionnement interne de l’association.
2012
Civitas convocation Conseil d’administration
Compte-rendu CA Civitas 2 juin 2012
2011
2011_05_30 ordre du jour
La série de bulletins internes suivante, en vrac, est également pleine de pépites :
bulletin de veille n°17
bulletin de veille n°19
bulletin de veille n°20
bulletin de veille n°21
bulletin de veille n°22
bulletin de veille n°23
bulletin de veille n°24
CIVITAS, bulletin de liaison 15,02,2010e
CIVITAS, bulletin de liaison avec les cercles
CIVITAS, bulletin de liaison 07,03,2010
CIVITAS, bulletin de liaison 05,04,2010
CIVITAS, bulletin de liaison ,19 ,09 2010
CIVITAS, bulletin de liaison ,27,11,2010
CIVITAS ,session août 2010, CR
civitas exposé sur l’armée,mars 2010
affiche Civitas
CR week end civitas – thème prudence et action
Petit trombinoscope :






Sont-ils nombreux ?
Le nombre d’adhérents, 453 à ce jour, oscille autour de 450 depuis plusieurs mois.

Une liste des responsables datant de 2010 est déjà sur pastebin.
  • Denis Dragon denis.dragon59@gmail.com
  • BURGUBURU Joseph <jo.burguburu@free.fr>,
  • CROCHE Richard <crrichar@numericable.fr>,
  • DAVION Robert <robert.davion@wanadoo.fr>,
  • De PENFENTENYO François <francois.penfen@wanadoo.fr>,
  • DU_CRAY_Jacques_Régis <jrducray@yahoo.fr>,
  • DUCHATEAU Cyril <duchateau.cyril@wanadoo.fr>,
  •  GERARD Marie Pierre <marie-pierre.gerard@wanadoo.fr>,
  •  HAAGEN Anne Laure <annelaure.haagen@yahoo.fr>,
  •  LAURENCON isabelle <isa_496@yahoo.fr>,
  •  LYOEN Pierre <pierre.lyoen@wanadoo.fr>,
  •  MALHERBE Gonzague <gonzy_malherb@yahoo.fr>,
  •  MENAGER Thierry <tbmenager@orange.fr>,
  •  PHILIPOT Jean Claude <jean.claude.philipot@gmail.com>,
  •  PHILIPOT Jean Raymond <jeanraymond.philipot@gmail.com>,
  •  PILLET Henry <henry.pillet@free.fr>,
  •  PROUST Olivier <civitasmarseille@gmail.com>,
  •  TRANCHET_Abbée <jeanyves.tranchet@free.fr>,
  •  VALADIER Pierre Etienne <pierre-etienne.valadier@areva.com>,
  •  VAN DEN BAVIERE Eric <ericvdbaviere@yahoo.fr>
  •  CHRISSEMENT Dominique <dominiquechrissement@yahoo.fr>
EDIT : Comment civitas organise son action en justice contre les Femens
Civitas VS Femen

AGRIF porte plainte contre IPEH ANTIFAXISTA pour christianophobie !

Mais qui est l'AGRIF? un réponse trouvée sur Wikipedia:

"L'Alliance générale contre le racisme et pour le respect de l'identité française et chrétienne, communément connue sous son acronyme Agrif, est une association fondée en 1984, proche de l'extrême droite1,2, dans la mouvance du catholicisme traditionaliste.
Elle déclare lutter, principalement par voie juridique, contre les « atteintes à la dignité de l'identité chrétienne » et « nationale »3,4. L'association se présente comme un organisme de lutte contre le racisme, bien que ce qualificatif lui ait été contesté5."

 http://fr.wikipedia.org/wiki/Alliance_g%C3%A9n%C3%A9rale_contre_le_racisme_et_pour_le_respect_de_l%27identit%C3%A9_fran%C3%A7aise_et_chr%C3%A9tienne

Voila les personnes qui sont derrière Marc Aillet (éveque de Bayonne) .

Quelques commentaires trouvés sur le net:

"Ce ramassis de gauchos invertébrés est plus à plaindre qu’à blâmer. Ils ne se rendent pas compte de la prison dans laquelle ils sont."

" la violence dont fut victime l’évêque de Bayonne de la part de ces gauchistes crasseux "

Intégristes Catholiques,Musulmans,Juifs ,voila contre quoi IPEH ANTIFAXISTA veut lutter!


vendredi 23 novembre 2012

Affiche Rassemblement 1 décembre









RASSEMBLONS-NOUS POUR LES LIBERTÉS DE CHOIX
Aujourd’hui nos revendications pour les droits des femmes à disposer de leur corps et pour que chacune-chacun puisse vivre sa sexualité sans discrimination avancent enfin. Un ensemble de propositions répondent à nos attentes :
  • Projet de loi de droit au mariage pour tous et toutes
  • Annonce du remboursement à 100 % pour l’IVG
  • Dispositif élargi d’accès à la contraception pour les mineur-e-s et les jeunes majeur-e-s
De ce fait, nous assistons aussi à une remobilisation de groupuscules soutenus par des lobbies internationaux/fondamentalistes/sectaires/religieux qui, se réclamant de « la loi morale naturelle », tentent de s’immiscer dans le débat public et de remettre en cause certains droits acquis.
Aujourd’hui nous avons des raisons de nous ALARMER :
Un « colloque international pour la Vie » est organisé à Biarritz le 30 novembre et le 1er décembre à l’initiative de l’évêque Marc Aillet de Bayonne. Il réunit des intervenants internationaux connus pour faire partie de courants extrémistes anti-choix.
DÉFENDONS NOS LOIS, NOS DROITS ET NOTRE ÉGALITÉ
AFFIRMONS NOS VALEURS, NOS CHOIX ET NOTRE LIBERTÉ
de vivre notre sexualité,
d’avoir un enfant ou non,
de généraliser l’accès à la Procréation Médicalement Assistée à toutes les femmes,
de nous marier entre personnes de même sexe,
et pour toutes et tous d’adopter ,
dans le respect des libertés individuelles.
Nous appelons au rassemblement
devant le Casino Bellevue à Biarritz, le 1er décembre à 11h00
A l’appel de :
Planning Familial 64, Collectif Féministe Contre les Violences Sexistes, Emazteek Diote, P.A.F.(Pour une Alternative Féministe), Osez le Féminisme, Aides Aquitaine, Altxa Neskatxa, Bilgune Feminista, Les Bascos, Parti Radical de Gauche 64, P.S.Bayonne et Urcuit, P.C.F , P.G 5è circonscription , Gauche Alternative P.B. , N.P.A., la F.A.S.E.,P.C.O.F. Pau, AbertzaleenBatasuna, Batasuna, Mouvement des Jeunesses Communistes, Mouvement des Jeunes Ecologistes, Parti Pirate Sud- Aquitaine, Sud Santé, Union Syndicales Solidaires, ATTAC P.B, CIMADE, Indar Beltza (Energie Noire), I.P.E.H. Antifaxista, Sare Antifaxista, ,Collectif VEGAN Pays Basque, G. Blezio et Y. Robert, M. Berger - Cl. Frossard - M. Oronos (Comité pour la Défense des Droits de l’Homme en P.B.),L.D.H., J.-L. et C. Berterreix, P. Chayé ,F. Verge ,(membres des baptisé-e-s du 64), A.Lagrenade ,H. Dupont(membre de Partenia Toulouse)
avec le soutien de la F.S.U. 64


jeudi 22 novembre 2012

Interview IPEH Antifaxista EKAITZA

Faire barrage à toute forme de fascisme Les mouvements d’extrême droite et les théories issues du creuset fasciste se répandent de plus en plus, en Europe occidentale notamment. Iparralde n’échappe pas à ce phénomène, notamment avec l’organisation d’une manifestation anti-IVG qui rassemblera tout ce qui se fait de plus rétrograde au casino Bellevue. On ne peut ignorer ces mouvements dont l’audience s’accroît avec la crise, en particulier grâce à un discours ambigu destiné à attirer les mécontents. Nous avons rencontré deux membres du Comité antifasciste d’Iparralde* pour faire un état de la situation. Ekaitza : Pourquoi avoir créé un groupe antifasciste en Iparralde ? Militants antifa : Le groupe a commencé il y a un an et demi. Nous étions partis du fait que le secteur de la lutte antifasciste en Iparralde était en manque d’organisation, même abandonné par tous les partis. Et au vu de la recrudescence de l’extrême droite en Europe, nous nous sommes décidés à créer ce groupe en Iparralde. Á la base nous étions plutôt un groupe d’amis, dans la sensibilité antifasciste. Nous en avions parlé auparavant, lorsque nous avons lancé le groupe, il y avait déjà plus de six mois qu’il était en gestation. Nous venions tous d’horizons militants différents. Et au travers de nos discussions, nous nous apercevions qu’il y avait ici un grand vide. Alors, en toute modestie, nous nous sommes lancés dans ce combat, sachant que l’antifascisme ce n’est pas seulement virer les fachos des bars. C’est intervenir sur le plan politique, au niveau des idées, des comportements. Il s’agit de ramener ce débat sur la place publique et à terme, en prenant de l’importance, l’objectif est d’interpeller des organisations de la vraie gauche sociale afin qu’elles n’oublient pas que ce sont des revendications qu’il faut porter en permanence. Ekaitza : Selon vous, pour quelle raison n’y avait-il pas ici de mouvement travaillant sur cette lutte spécifique ? Militants antifa : Á l’époque de Gazteria, la lutte antifasciste était une priorité. Auparavant, il y avait eu Patxa. Par la suite d’autres priorités ont apparu par rapport à la situation actuelle du Pays Basque et cette lutte a été un peu oubliée. Le problème, c’est que le mouvement abertzale est confronté à une telle répression. Ce secteur mobilise une partie du mouvement. Ils ont été obligés de recentrer sur certaines priorités. Malheureusement, les gens voient la lutte antifasciste comme une lutte à part alors qu’elle est inhérente à la lutte des classes. Quand nous nous déclarons groupe antifasciste, nous nous battons contre le capitalisme, contre le sexisme, contre les discriminations sur la préférence sexuelle et contre le racisme, sous toutes ses formes. C’est quelque chose de global, ouvert à toutes les bonnes volontés. Il n’y a pas de professionnels de l’antifascisme. Dès le départ nous ne voulions pas d’une étiquette politique pour s’ouvrir plus largement. Il y a parmi nous des libertaires, des anarchistes, des communistes, des militants sensibilisés à l’antifascisme, à la lutte sociale, à la lutte des classes. Ekaitza : Quelles sont vos activités ? Militants antifa : Nous avons organisé le festival antifasciste à Sare. C’était la deuxième édition avec l’après-midi un village associatif où nous avions invité la Cimade, les antifascistes d’Hegoalde, Aides, Ahaztuak, Indar Beltza, etc. Dans les semaines qui arrivent, nous avons le 9 novembre la commémoration de la nuit de Cristal qui se déroulera à Saint-Jean-de-Luz qui correspond au moment où les nazis ont commencé à pourchasser les juifs ainsi que les élus communistes et même sociodémocrates. Ce rassemblement aura lieu dans toutes les capitales du Pays Basque. C’est une organisation commune avec Sare Antifaxista. Nous allons contacter le plus d’organisations susceptibles d’être sensibilisés par cet événement. C’est aussi pour rappeler aux gens comment ça a commencé, quand on voit la tournure que prend la situation en Grèce, il y de quoi s’inquiéter. Après le rassemblement, nous organisons, en collaboration avec le gaztetxe de Donibane Ziburu, une antifa gaua au gaztetxe d’Acotz. Il y aura un visionnage de vidéo avec débat et ensuite un concert avec plusieurs groupes de musique. Il y a ensuite le 1er décembre avec la conférence organisée par Mgr Aillet, évêque de Bayonne, où il a invité ce qui se fait de pire dans la mouvance pro-vie ou anti-IVG. Il y a des intervenants américains, espagnols faisant partie de l’Opus Dei, l’institut Civitas, donc des catholiques intégristes français. C’est le planning familial qui a pris l’initiative de réagir avec des groupes féministes avant de s’élargir à plus organisations et partis. Il y aura un texte commun signé par toutes ces organisations. Le forum a été baptisé Colloque international pour la vie. Cette convention est contre l’avortement, contre les mariages gays, contre l’adoption par des parents homosexuels et les fécondations in vitro. Civitas explique que la France est et restera catholique et ils refusent la laïcité. Il y a trois ans qu’ils ont commencé leur marche pour la vie. La première édition avait rassemblé à Bordeaux environ deux mille personnes. Nous avions réagi avec le collectif antifasciste et des militants d’extrême gauche et nous étions environ deux cents. C’était restreint. L’année d’après, avec le planning familial, les mouvements féministes, des élus, Verts, communistes et socialistes, le rapport était inversé, nous étions deux mille et ils étaient quatre cents. Pour le colloque, ce n’est plus le diocèse de Bayonne qui organise la convention, des paroissiens ont dit qu’ils ne voulaient pas participer à ce genre de manifestation, c’est l’Académie diocésaine pour la vie. Le forum aura lieu au casino Bellevue et apparemment, Didier Borotra ne voit pas ça d’un bon œil. Il faut savoir que ce n’est pas la mairie mais l’office du tourisme qui gère la location du Bellevue et Didier Borotra a appris l’événement par la presse. D’autres élus sont moins regardants. Á Bordeaux, aux côtés de SOS tout petits, il y a la communauté intégriste de saint Éloi, installée là par Juppé, c’était une église vide qu’ils ont occupée. Juppé a signé pour qu’ils puissent l’intégrer. Ils ont ouvert leur école. Et aujourd’hui, ils ont la possibilité d’organiser des manifestations du même type que celle de Biarritz. Ils font des prières, protégés par la police, parce que des militants viennent, de manière ironique, gonfler des capotes qu’ils leur envoient dessus ou chanter « Ah, si Marie avait connu l’avortement, on n’aurait pas tous ces emmerdements », c’est provocateur mais ça reste humoristique. Le responsable local de SOS tout petits à Bordeaux est l’avocat du Front national. Nous pensons qu’il faut aussi que des organisations moins radicales s’adressent à la communauté catholique en leur demandant si c’est cette image qu’ils veulent véhiculer. Parce qu’il y a aussi des catholiques progressistes qui vivent leurs responsabilités, ceux qui participent aux cercles de silence pour les sans-papiers. Ekaitza : Á part un texte commun, comptez-vous intervenir sur place ? Militants antifa : Il devrait y avoir un rassemblement. Le planning familial a demandé l’autorisation à la sous-préfecture pour que le préfet et le sous-préfet aient l’information et qu’ils se positionnent par rapport aux troubles de l’ordre public. Bien que nous sachions que pour le risque de trouble de l’ordre public, c’est nous qui risquons l’interdiction. Il faut savoir que les pro-life ont des militants et que l’un d’eux vient d’être condamné aux États-Unis pour avoir tué des médecins pratiquant l’avortement. Nous avons insisté sur ça, les personnes qui viennent ne sont pas des enfants de chœur. Ekaitza : Est-ce que vous pensez qu’en Pays Basque, le poids de cette Église rétrograde est en train de grandir, au-delà de la présence de l’évêque de Bayonne ? Militants antifa : On connaît, en Pays Basque les rapports qu’il y a eu entre les prêtres et les militants, même clandestins. Là, on a à faire à une Église en croisade. Le Pays Basque est pour eux une terre chrétienne et ils sont dans un esprit de reconquête. En plus, avec la situation actuelle, la crise, les gens ont besoin de se tourner vers quelque chose. Il y a la lutte contre l’islamisation. C’est comme cela que l’on voit, en Angleterre notamment, des anciens nazis et des sionistes intégristes se rassembler autour de cette lutte, à l’intérieur de l’English Defense League on voit cette ambivalence sous prétexte de se tourner vers les vrais ennemis. Mais si l’on regarde bien, le Front national comme la droite sont sur ces bases. En particulier la droite populaire de Mariani où l’on trouve beaucoup d’ancien d’Occident ou du GUD, comme Larcher, Longuet ou Devedjian. Le problème, c’est qu’au sein de l’Église catholique, en tant qu’institution politique, le terrain est préparé depuis des décennies. Et ici, nous pensons qu’ils ont clairement en tête les endroits où ils sont en perte de vitesse sur ces idées, et lorsqu’il y a renouvellement de curé, pour départ à la retraite, ils envoient des jeunes qui sont plus dans cette mouvance. L’évêque qui va arriver à Bilbo est clairement de l’Opus Dei, c’est aussi une stratégie des gouvernements. Ce n’est pas anodin de mettre à Donosti ou à Bilbo des évêques de ce type, ils sont en guerre sainte, en croisade. Et sur ce terrain anti-islam, ils retrouvent l’extrême droite radicale. Ekaitza : Vous êtes en relation avec d’autres groupes antifascistes ? Militants antifa : On est en relations avec Sare Antifaxista au sud, mais aussi avec Madrid, Bordeaux ou Toulouse, les villes où il y a des traditions antifascistes qui ont perduré. No Pasaran et le Scalp ont été créés à Toulouse où il y a aussi une tradition libertaire, comme ici où Patxa a assumé la responsabilité de la lutte antifasciste. Il y a une coordination qui s’est montée, il y a peu, en réaction a une série d’agression, pour essayer de relancer les liens entre tous les groupes antifascistes de l’État français. Nous avions parlé de les rejoindre en tant que partenaire international. Ekaitza : Quels sont les mouvements fascistes radicaux en activité aujourd’hui ? Militants antifa : Il y a une section Pyrénées, Troisième Voie avec Serge Ayoub. La bande à Serge Ayoub, ce sont tous les vieux, les anciens de la JNR. Le discours d’Ayoub, c’est un discours de préférence nationale, mais révolutionnaire. Il a le culot de citer des gens comme Proudhon sur la lutte des classes, ils sont nazis, nationaux socialistes. En Italie, les fachos de Casa Pound se sont construits sur des pratiques et des valeurs de l’extrême gauche ou libertaires avec des centres sociaux autogérés, mais à préférence nationale. Le bloc identitaire est sur une autre base, la triple identité, locale, nationale et européenne. Ils sont sur les racines chrétiennes. Ici, par exemple, ils sont attachés à la culture basque, mais ils sont Français. Ils se disent basques, mais ne sont pas pour la promotion de l’euskara. Ils sont favorables à une collectivité territoriale basque. Ils ont adressé un message aux musulmans du Pays Basque, au nom des basques avec des propos menaçants. Et il y a des gens qui sont prêts à adhérer à cette idée. Ici ce sont les plus dangereux, ils sont jeunes, en particulier par rapport aux militants du FN qui perd de ses forces vives radicales en essayant de lisser l’image du parti. Sur la mosquée de Bayonne, ils sont d’ailleurs en désaccord, le bloc identitaire y est opposé alors que le FN explique que la France est un pays laïque et que toutes les religions ont droit d’avoir un lieu de culte. Pour eux le problème vient d’avant, pas d’immigration, pas de mosquée. Ils préfèrent avoir un islam français plutôt qu’un islam de France. C’est-à-dire que des mosquées construites sous l’égide de l’État, cela permet un contrôle du discours transmis dans les mosquées et des courants internes. Selon eux, ça permet d’enrayer l’intégrisme. Ensuite, il est facile de dénoncer l’islamisme, récemment une page sur Facebook a dû être fermée, mais la même chose concernant les juifs serait impensable, on se retrouve de suite accusés d’antisémitisme. Alors qu’il ne s’agit pas d’attaquer les gens qui ont une pratique spirituelle dans leur coin, mais de combattre les religions lorsqu’il y a organisation dans un esprit de lobbying politique pour prendre le pouvoir. Lorsqu’on s’attaque aux catholiques ça passe, aux intégristes musulmans encore mieux, on te déroule le tapis rouge, mais dès qu’il s’agit des sionistes ça devient plus compliqué. Le bloc identitaire se déclare français de souche, ils s’appellent eux-mêmes les « souchiens. » Une militante toulousaine a parlé d’eux en ces termes et elle s’est fait attaquer pour incitation à la haine, accusée d’avoir dit « souchien » en deux mots. La mouvance antifasciste s’est mobilisée pour soutenir cette militante qui a été relaxée, mais le Parquet fait appel, sous la pression des identitaires et de l’AGRIF. Ça ressemble au cas de Saïd Bouamama et de Saïdou chanteur de Zep qui avaient écrit un livre « Nique la France, devoir d’insolence » un titre volontairement provocateur. Le Parquet a accepté de les mettre en examen pour ça, sous la pression de l’AGRIF. Et la militante toulousaine a été récemment attaquée par la LDJ de façon violente. Cela montre les liens entre la LDJ et les organisations d’extrême droite, à Paris notamment. Ils sont proche des identitaires, pas de la bande d’Alain Soral par exemple qui lui, est pro-palestinien, au nom de la liberté des peuples à disposer d’eux-mêmes. Il est nationaliste, gauche des combats, droite des valeurs, c’est leur slogan et national socialiste. Son mouvement et les identitaires sont en désaccord. Ils se sont donc rapprochés de la bande de Serge Ayoub. Il y a deux extrêmes droite radicale qui montent, qui sont en désaccord mais qui peuvent potentiellement se rassembler. Il y a une carte qui est très bien faite, par le Scalp et Réflexe. C’est une cartographie de l’extrême droite du plus petit mouvement au parti organisé qu’est le front national et tous les liens directs et indirects qu’il y a entre eux. Il y a aussi les logos qui permettent d’identifier les groupes, le sanglier du bloc identitaire ou la fourmi du Mouvement d’action sociale qui sont anticapitalistes, contre l’impérialisme qui pourrait au départ passer pour un mouvement d’extrême gauche. On n’est pas dans le schéma traditionnel du cliché du militant du FN, ancien de la guerre d’Algérie, du SAC, nationalistes mais profondément de droite sur les valeurs sociales. Maintenant il y a des nationaux socialistes. C’est un peu le reflet de la crise, comme ce qui se passe en Grèce. Ekaitza : Merci beaucoup et bonne continuation. * ipehantifaxista.blogspot.com

lundi 12 novembre 2012

Nuit de Cristal rassemblement

Vendredi soir,une trentaine de personnes se sont rassemblées à Donibane pour celebrer la journée de mémoire de la nuit de cristal.

Conférence soirée PAF Penser la famille

Programme Jeudi 15 novembre à 20h30 : Colette Sabatier - Evolution des rôles parentaux. Du statut hiérarchique au lien affectif et social. Vendredi 16 novembre à 20h30 : Adelaïde Daraspe - La diaspora basque : une famille identitaire Samedi 17 novembre à 10h : Mari Luz Esteban - Crítica del pensamiento amoroso (Critique de la pensée amoureuse). Conférence en langue basque, traduction française simultanée. Samedi 17 novembre à 14h : Virginie Descoutures - En quoi l’homoparentalité nous permet de (re)penser «la» famille ? Samedi 17 novembre à 22h : soirée PAF ! concert et DJ. Egitaraua Azaoaren 15a, osteguna - 20:30 : Colette Sabatier - Gurasoen eginkizunen bilakaera. Estatus hierarkikotik lotura afektibo eta sozialera. Azaoaren 16a, ostirala - 20:30 : Adelaïde Daraspe - Euskal diaspora : nortasun berdineko familia bat dea ? Azaoaren 17a, larunbata - 10:00 : Mari Luz Esteban - Crítica del pensamiento amoros (Maitasun pentsamenduaren kritika). Azaoaren 17a, larunbata - 14:00: Virginie Descoutures - Zertan homoparentalitateak familia berriz gogoetatzeko aukera ematen digu? Azaoaren 17a, larunbata - 22:00 : PAF ! gualdia, kontzertu eta DJ.

jeudi 1 novembre 2012

La police fasciste française arrete Aurore Martin

Antifa Gaua Azaroak 9 Novembre

La Nuit de Cristal Dans la nuit du 9 au 10 novembre 1938, des membres de la SA allemande, obéissant aux ordres d’Hitler, firent irruption dans les quartiers juifs et autres ghettos. Commençait ainsi une brutale campagne d’intimidation et d’annihilation contre différents secteurs sociaux. Des juifs, des homosexuels, des gitans, des intellectuels critiques envers cette philosophie fasciste qui allait s’étendre à toute l’Europe, furent séquestrés et emmenées dans des camps de concentration qui se transformèrent vite en camps d’extermination. Aujourd'hui, nous nous adressons à l’ensemble des citoyens pour dénoncer ces faits de notre histoire récente et empêcher qu'ils ne tombent dans l’oubli. On considère souvent que les mouvements d’extrême droite et fascistes, comme ceux de cette époque, ont disparu. Pourtant, aujourd’hui même, dans nos rues, avec une impunité totale, nous assistons à des actions contre les droits fondamentaux, nourrissant la haine contre des groupes sociaux historiquement opprimés et pesant ainsi sur la cohésion sociale. Voici quelques exemples qui, cette année, nous ont particulièrement marqué : 1. Tout au long de l’année, plusieurs agressions physiques se sont produites, dans nos rues, contre des immigrants, des homosexuels et des femmes.Nous pouvons constater donc que ces modes de pensée et ces comportements que nous pensions disparus, persistent encore.Si nous ne faisons rien, tant par l'éducation que par des actions revendicatives et des condamnations de ces actes, ils perdureront. 2. Bien qu'étant héritiers de ces dictatures de la terreur condamnées internationalement, des partis politiques d'extrême droite qui embrassent le fascisme et la xénophobie se présenteront aux prochaines élections. 3. Les politiques sociales actuelles qui réduisent de plus en plus nos droits sociaux et le durcissement des lois sur les migrants sont autant d’exemples de la façon dont l'état se sert des personnes en risque d'exclusion sociale, allant jusqu’à les criminaliser. 4. De la même manière que le nazisme a utilisé les juifs comme bouc émissaire, les différents gouvernements, partis politiques, syndicats et médias criminalisent les immigrants et, profitant du contexte de crise économique, incitent aux préjugés racistes dans la population. Fermer les frontières européennes aux personnes tandis qu'elles sont ouvertes aux capitaux ou réguler de manière différenciée les droits des personnes selon leurs origines, a un nom : xénophobie. Ceux-ci ne sont que quelques exemples d'attaques inadmissibles contre les droits fondamentaux. Attaques contre lesquelles, nous, mouvements sociaux, combattons. Nous appelons, donc, l’ensemble des citoyens à se joindre au rassemblement du 9 novembre, contre ces comportements et ces actes à caractère hétéropatriarcal, raciste et xénophobe. Gure askatasunaren alde, duintasunagatik : faxismo gehiagorik ez !! Faxismoaren aurrean mila kolore !! IpEH Antifaxista