dimanche 13 avril 2014

Mercier (CGT) à Marine Le Pen : « Vous, la bourgeoise de Saint-Cloud ».

Source: Rue 89



L’un des temps forts du passage de Marine Le Pen à l’émission « Des paroles et des actes » sur France2 aura été le face-à-face entre la dirigeante du Front national et le délégué CGT de PSA-Aulnay, Jean-Pierre Mercier.
Ce dernier a récusé à Marine Le Pen la posture de défenseur des ouvriers, l’accusant de diviser travailleurs français et étrangers au profit du patronat.
La dirigeante du FN lui a rétorqué que la CGT était « complice » de l’exploitation des ouvriers français via les directives européennes qui permettent l’arrivée de la main d’œuvre européenne en France.
Jean-Pierre Mercier a explosé (à 5’43’’) :
« Comment pouvez-vous, vous la bourgeoise, la millionnaire, qui habitez un château à Saint-Cloud, qui payez l’impôt sur la fortune [Marine Le Pen fait non d’un signe de la tête, ndlr], comment osez-vous dire ça ? »

samedi 12 avril 2014

2 de prison pour des publications nazis sur ses pages internet.


2 ans de prison pour un élément nazi,originaire de la ANOIA ,pour avoir publier des chansons,videos ou photos xénophobes,antisémites et racistes.
Un juge pénal de Barcelone a condamné à 2 ans de prison un homme pour avoir publier dans son profil facebook de nombreux messages et archives neonazis,antisémites et xénophobes.Il a accepté l’amende de 1080 € et 2 ans de prison,qu'il n'aura pas à accomplir si dans les 3 ans ,s'il ne commet pas d'infractions et suivre une "rééducation" en droits humains et diversités culturelles.

vendredi 11 avril 2014

Soirée "AINSI SQUATTENT- ILS" Baiona,Garazi.

Le 11 avril à Bayonne et le 12 avril à Garazi
Apirilaren 11an Baionan eta 12an Garazin


Images intégrées 2

  • Pourquoi le film "AINSI SQUATTENT- ILS" ?

A l'heure où la loi Duflot (qui n'est malheureusement pas appliquée) prône la réquisition pour pallier aux difficultés d'accès au logement, la "réquisition citoyenne" plus communément appelé "squatt" est un outil alternatif, légitime, qui pourtant souffre d'une mauvaise image. Dans un territoire où la précarité et le mal logement sont éclipsés par les grands panneaux de projet immobilier, le collectif Ereintza issu de l'expérience Plantoun entend sensibiliser le grand public à ces pratiques.

La réalisatrice a suivi le collectif JEUDI NOIR à travers son combat pour le logement. En effet, des milliers de personnes sont dans la rue quand des milliers de mètres carrés restent inoccupés. La cinéaste fait ressentir l'élan et la détermination du collectif et laisse entrevoir la possibilité d'une autre société.
Vient fêter la création du collectif Ereintza!

 Les 11 à Bayonne et 12 avril à St jean pied de port


Le vendredi au cinéma l'Atalante à Bayonne

20H00
Apéro/pintxo
20H45 Présentation du collectif Ereintza et projection du film "AINSI SQUATTENT ILS"
A l'issue de la projection, débat en présence de Marie Maffre la réalisatrice, un membre du collectif JEUDI NOIR.

le samedi au cinéma Le Vauban à Saint Jean Pied de Port.

20H30 Présentation du collectif Ereintza et projection du film "AINSI SQUATTENT ILS"
A l'issue de la projection, débat en présence de Marie Maffre la réalisatrice, un membre du collectif JEUDI NOIR.
Ostiralez Baionako Atalante zinema gelan,

20h00 Zintzur bustitzea eta pintxoak.

20h45 Ereintza kolektiboaren aurkezpena eta "AINSI SQUATTENT-ILS" Filmaren proiekzioa (1h30)
Ondotik eztabaida Marie Maffre filma egilearekin eta JEUDI NOIR kolektiboko kide batekin
Larunbatez Garaziko Le vauban zinema gelan,

20h30 Ereintza kolektiboaren aurkezpena eta "AINSI SQUATTENT-ILS" Filmaren proiekzioa (1h30)
Ondotik eztabaida Marie Maffre filma egilearekin eta JEUDI NOIR kolektiboko kide batekin

  • Zergaitik kolektibo berri honen sorrera?

- Ipar euskal herriko aterpetze egoera ezezaguna izateaz gain kezkagarria delako.
- Gaizki aterpetzari pare egiteko Plantounen experientzia positiboak erakusten digulako aterabideak badirela.
  • Gaur egungo helburuak:

- Bizi balditzen eta urgentziazko aterpetxe gaien inguruan ikerketa lan bat eraman.
- squatt modu desberdinetan bizi diren herritarren lekukotasunak bildu eta partekatu.
- Gai horien inguruan jendeartea sensibilizatu. 
- Ereintza Kolektiboa osatu eta proiektua azkartu.


Eskerrak Atalante zinema gelari eta Garazikus elkarteari.

jeudi 10 avril 2014

Condamnée pour s’être défendue face au sexisme ordinaire.

Source: LaHorde

antisexisme
Des féministes parisienNEs nous ont envoyé ce communiqué : Fin 2013, une habituée de « la Mutinerie » s’est faite agresser, vers 2h du matin à la fermeture du bar. Elle donnait un coup de main au personnel et comptait passer le balai devant le bar, lorsqu’ un homme lui a adressé des propos à caractère sexiste et sexuel : « en passant le balai t’auras qu’à te pencher, t’y verras peut être mieux et au passage tu me suceras« , « la petite pute croit qu’elle va faire peur à qui ?« , « vous les gouines vous vous prenez trop pour des bonhommes« … Elle s’est défendue verbalement en lui intimant de cesser, ce qui n’a pas empêché l’homme de s’en prendre à elle physiquement. Elle s’est alors défendue par des coups.
Vraisemblablement alcoolisé au moment des faits, c’est seulement deux jours plus tard que l’agresseur est allé porter plainte. La victime, qui a du se défendre d’une agression sexiste, sexuelle et lesbophobe, s’est vue prescrire plusieurs jours d’ITT (interruption temporaire de travail) pour être finalement convoquée au commissariat de police. Aujourd’hui mardi 8 avril, son audience avait lieu avec pour chef d’accusation : violences volontaires ayant entrainé une ITT de plus de huit jours. En plus des frais de justice, le verdict la condamne à 5 mois de prison avec sursis sur une période de mise à l’épreuve de 5 ans et à verser une provision de 800 euros à l’agresseur. Ceci afin d’effectuer une expertise médicale pour déterminer le montant total des dommages et intérêts qu’elle devra verser.
C’est une sanction particulièrement sévère ! En effet le procureur et le plaignant ne demandaient « que » des dommages et intérêts assortis d’une amende. Le montant total pourrait atteindre 10 000 euros, selon l’avocat. Au rendu du verdict, 18 féministes présentes en soutien à l’accusée ont alors manifesté pacifiquement leur désaccord dans la chambre du Tribunal de Grande Instance. EvacuéEs avec force et violence, elles ont été retenuEs pendant deux heures devant le palais de justice, sans que leurs droits ne leur aient été notifiés, ni les motifs de leur rétention. EmmenéEs au commissariat puis relâchéEs après vérification de leurs identités, il leur a été signifié que certainEs d’entre elles seraient prochainement convoquéEs pour répondre aux accusations d’outrage à agent et de dégradation de matériel (des bancs de la chambre correctionnelle cassés lors de leur évacuation par la police).
Dans un contexte de recrudescence des violences contre les femmes, les trans et les gouines (agressions physiques suite à des démonstrations d’affection, insultes, attouchements dans les transports, remarques graveleuses… à la fois dans des espaces privés et publics), une fois de plus, la justice protège les agresseurs et condamne les femmes qui se défendent ou dénoncent l’impunité et la justice patriarcale. Quel signe nous est ainsi envoyé lorsque nous décidons de nous défendre face aux agressions verbales, physiques, menaces de viol, perpétrées par des hommes cisgenres ? La logique de la « réponse proportionnée » devrait donc nous amener à nous contenter de dire « non merci bisous » face aux menaces symboliques et physiques que nous subissons ? La victime de l’agression, pour s’être défendue sans ambiguïté et sans s’excuser, a déjà dû payer 2400 euros de frais d’avocat, a écopé de 5 mois avec sursis et risque de devoir débourser une somme considérable à cause d’une société pro­viol secondée de sa police patriarcale, qui ne reconnait pas aux femmes, aux gouines, aux trans, la légitimité de se défendre contre les agressions sexistes constantes dans l’espace public comme dans la sphère privée.
Nous exigeons : la relaxe pour la personne condamnée, l’abandon des poursuites à l’encontre des personnes interpellées au TGI, une interprétation de la notion de « proportionnalité » de la légitime défense plus en adéquation avec l’oppression vécue pour toutes les femmes, gouines, trans’ confrontéEs à des agressions dans l’espace public comme privé. Une manifestation contre les violences sexistes, lesbophobes et transphobes est en cours de préparation.
FACE AUX VIOLENCES, LEGITIME DEFENSE !
Des féministes parisienNEs