mercredi 22 octobre 2014

Georges,Ibon LIBERATION IMMEDIATE !


COORDINATION ANTIFASCISTE DE LUTTE CONTRE L'EXTERMINATION CARCÉRALE, LA CRIMINALISATION DE LA LUTTE ANTIFASCISTE ET POUR LA LIBÉRATION DES PRISONNIER.ÈRE.S POLITIQUES*

- Situation politique dans l'État français : la prison du Dehors et celle du Dedans

Le 24 octobre 2014 marque la 31° année d'incarcération de Georges Abdallah, un prisonnier politique communiste libanais des FARL (Fractions Armées Révolutionnaire Libanaises) pris en otage par l'État français impérialiste depuis 1984.
Cet infâme anniversaire dessine avec précision les traits du visage réel de l'État français d'aujourd'hui. Quels que soient les partis en place, de Droite comme de "Gauche", cet État français impérialiste n'a plus rien de "démocratique".
Le prouve aussi l'impunité accordée à la police, l'armée et aux organisations fascistes, la criminalisation de Damien Camélio, antifasciste du GADI (Groupe d'Action Directe International) et celle des 96.000 prisonnier.ère.s dont 30.000 immigré.e.s sans papiers emprisonné.e.s dans les Centres de Rétention, des centaines de militant.e.s politiques basques et kurdes mais aussi toutes les autres personnes issues des quartiers populaires qui forment 90% des détenu.e.s.
Le prouve encore les violences et tortures carcérales, la négligence médicale mettant en péril la vie, les longues peines, l'isolement, les nouveaux Quartiers de Haute Sécurité (QI) destinés à briser les prisonnier.ère.s non-repenti.e.s.
L'État français nous exploite toujours plus, il brise une à une nos conquêtes sociales, il tue et massacre des personnes et des peuples, il réprime toute contestation et résistance, il tente de nous inculquer par la force le mépris de nous-mêmes et de notre Histoire collective de classe. Il n'hésite pas à écraser tous ceux et celles qui gênent ses intérêts capitalistes/impérialistes et le fascisme est un instrument qu'il peaufine de jour en jour face à la révolte qui gronde dans les quartiers populaires...

- Le jeu de séduction du réformisme et de l'opportunisme complice du système capitaliste
Le ballet quotidien des "alternatives" (vertes, etc...), "autres sociétés" hypothétiques et "réformes" joué par les partis, syndicats, organisations et associations réformistes de "Gauche" face à des lois scélérates et à un système capitaliste destructeur ne trompe quasiment plus personne. Leur opportunisme et manque de courage politique démontre de façon flagrante leur complicité avec le système capitaliste/impérialiste qui les nourrit et les entretient.
Seul.e.s les exploité.e.s, les prolétaires -avec ou sans papier, quelle que soit leur nationalité- veulent en finir réellement avec ce système capitaliste qui volent leurs vies et toute vie en général. Les prisons en sont remplies, ce sont eux et elles qui luttent et qui tentent de s'organiser au Dehors et au Dedans des prisons.

- Construire un mouvement de résistance populaire antifasciste et révolutionnaire
Face à la réaction et au fascisme, l'unité et l'organisation conséquente de la lutte sont 2 éléments vitaux pour combattre ce système capitaliste qui ne s'effondrera jamais de lui-même sans révolution sociale décisive. Fermer les yeux sur cette réalité, par peur ou ignorance, c'est devenir complice.
C'est pourquoi, nous avons décidé de créer cette coordination antifasciste révolutionnaire. Celle-ci est composée d'organisations, collectifs et groupes : communistes ML, maoïstes, libertaires; anarchistes, autonomes, marxistes, vegans... Notre objectif est d'agir contre l'extermination carcérale et la criminalisation de la lutte antifasciste ainsi que pour la libération des prisonnier.ère.s politiques .
Cette coordination est 1 étape qui vise à construire par l'action un mouvement de résistance populaire antifasciste et révolutionnaire dans l'État français dont les pays et les terres d'autres peuples qu'il occupe, tels le Pays Basque Nord/Ipar Euskal Herria et les pays arabes parmi bien d'autres...

AMNISTIE TOTALE** POUR LES PRISONNIER.ÈRE.S !
LIBÉRATION IMMÉDIATE POUR GEORGES ABDALLAH
ET IBON FERNANDEZ IRADI "SUSPER", GRAVEMENT MALADE !

* Chaque prisonnier.ère en lutte contre le système capitaliste est un.e prisonnier.ère politique.
** L'Amnistie étant inséparable de la lutte révolutionnaire visant à abattre le Capitalisme.

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