jeudi 12 juillet 2012

ARES DEMISSION !!!!!!!!!

Une vive polémique remet l’affaire Iñigo Cabacas sur le devant de la scène. Le jeune supporteur de l’Athletic est décédé des suites d’une blessure causée par une balle de caoutchouc tirée par l’ertzaintza en avril de cette année. Selon le quotidien Gara, qui cite une source proche de la victime, la représentante du département de l’Intérieur du gouvernement de la Communauté autonome basque (CAB) aurait fait la proposition suivante à Jone Goirizelaia, l’une des avocates de la famille : “Le gouvernement [de la CAB] a une assurance de responsabilité civile et cet argent est à votre disposition.”
Le mercredi 3 juillet, la famille d’Iñigo Cabacas et ses avocats rendirent publique une déclaration dans laquelle ils évoquaient notamment que “la représentante du département de l’Intérieur du gouvernement basque a offert une indemnisation, tout en précisant que c’était la meilleure solution, puisqu’il est presque impossible de connaître la vérité et, en conséquence, parvenir à l’auteur des faits”. Toujours selon des sources consultées par Gara, il s’agirait également d’une façon d’éviter de contraindre tous les policiers en service et présents sur les lieux à témoigner.
Le conseiller à l’Intérieur, Rodolfo Ares, a réagi à ces propos. A ses yeux, dire que “son département a offert une indemnité économique à la famille Cabacas afin de clore le dossier de la mort du jeune Bizkaitar à travers un accord extrajudiciaire, [est] totalement faux”. R. Ares avance que la version de la déclaration de la famille “est la conséquence d’une manipulation indécente de la part de leur avocate, qui n’a pas dit la vérité à la famille”. Il accuse en outre J. Goirizelaia de vouloir “confondre et manipuler l’opinion publique”.
Cependant, le conseiller de l’Intérieur admet une “conversation de couloir” entre J. Goirizelaia et la représentante de l’ertzaintza, “au cours de laquelle cette dernière transmit une opinion personnelle [à l’avocate de la famille], selon laquelle ce dossier pourrait se conclure par une solution empruntant la voie administrative”.
Gara avance que cette conversation aurait lieu le mardi 3 juillet et une personne proche de la famille aurait pu entendre la proposition de règlement extrajudiciaire de l’affaire par la remise d’argent. A ce moment-là, l’avocate de la famille aurait explicitement dit à son interlocuteur représentant l’ertzaintza que cette dernière n’attendait pas d’argent, mais qu’elle transmettrait la proposition.

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