Selon l’association d’aide aux étrangers, seule agréée à intervenir dans le centre, M., un Algérien de 37 ans, aurait tenté de se pendre et a été hospitalisé.
“A cet acte de désespoir, se rajoutent les circonstances dans lesquelles elles se sont déroulées, puisque c’est la salariée de la Cimade au centre de rétention, aidée d’un autre retenu, qui a dû le délivrer de ses liens et lui éviter la mort in extremis”, indique l’association. La Cimade indique que sa salariée a été très “choquée” et a dû elle aussi être transportée à l’hôpital.
Le retenu, quant à lui, sortait “des urgences psychiatriques l’après-midi du drame”, selon l’association.
Pour celle-ci, “la dernière loi Guéant a porté la durée de la rétention de 32 à 45 jours, ce qui génère chez les personnes enfermées un sentiment d’angoisse et de mal-être. Certains d’entre eux en arrivent à des gestes de désespoir, alors même que leur seul tort est de ne pas avoir de papiers”.
“La Cimade dénonce une fois de plus la politique inhumaine du chiffre en matière d’expulsion et l’enfermement systématique des étrangers”, conclut l’association.
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