lundi 30 juillet 2012

Arrestation dans l'affaire de l'agression du restaurateur Place du change Lyon.

source Lyon Capitale :

Lyon Saint-Jean : les auteurs de l'agression raciste place du Change arrêtés

Après un mois et demi d'enquête, les deux auteurs principaux de la rixe qui avait coûté 15 jours d'arrêt à un restaurateur d'origine maghrébine ont été interpellés. Il s'agit de deux jeunes identitaires de 23 ans. Tous les deux ont reconnu les faits.
Il aura fallu un mois et demi d'enquête aux policiers du commissariat du 5e arrondissement de Lyon pour interpeller les auteurs de cette agression. Une descente à motivation raciste qui avait secoué tout le quartier de St-Jean dans la nuit du 8 au 9 juin dernier.
Ce soir là, peu après minuit, une vingtaine de jeune cagoulés, dont certains le crâne rasé font irruption Chez Louise, un restaurant de la place du Change à Lyon 5e,. Ils viennent pour en découdre avec le gérant et son personnel d'origine maghrébine. "Bande de bicots, rentrez chez vous, ici, c'est notre territoire" leur lancent les jeunes.
Deux jeunes de 23 ans au "profil identitaire"
C'est la fin du service, une rixe violente éclate. Les jeunes cagoulés urinent dans les bacs à fleurs avant de saccager la terrasse. Le personnel du restaurant se défend. Bilan, trois victimes : le restaurateur et deux de ses collègues. L'un à la jambe cassée et douze points de suture. Ils subiront respectivement 15,10 et 5 jours d'interruption temporaire de travail (ITT). Quelques jours après les faits, le restaurateur interrogé par nos journalistes pense à fermer boutique et à s'exiler loin de Lyon (lire par ailleurs). Malgré son expérience chez Bocuse et au Ritz Carlton de Londres, il envisage sérieusement de quitter la ville.
Depuis, les rumeurs vont bon train dans le quartier où les habitants s'inquiètent de "l'impunité des jeunes identitaires". Leur local - La Traboule – est situé montée du Change à Lyon 5e. "Tout le monde sait qui c'est et personne ne les arrête, ce n'est pas normal" s'inquiète un riverain. Entre temps, l'intervention d'Alexandre Gabriac et de quatre de ses amis à Lyon 3e jette de l'huile sur le feu. Pour avoir déployé une banderole à caractère xénophobe sur le toit d'un immeuble à la Part-Dieu et déplacé le GIPN, ils ne seront pas poursuivis.
Mais mercredi 25 juillet, un mois et demi après les faits, la Sureté départementale affirme avoir arrêté "les principaux auteurs de l'agression" place du Change. Sans surprise, il s'agit de deux jeunes "au profil identitaire", âgés de 23 ans. Interpellés au petit matin à leur domicile respectif, ils ont été présentés au juge dans la matinée. Tous deux ont reconnu les faits et devaient être jugés en comparution immédiate au tribunal correctionnel, rue Servient (Lyon 3e), dans l'après-midi. A l'heure où nous publions cet article, le résultat de leurs condamnations n'était pas encore connu.

Des militants néonazis ont pris leurs quartiers d'été à Auchel (nord de la France)

Des skinheads ont pris possession du stade Basly hier après-midi pour une partie de foot surréaliste.Des skinheads ont pris possession du stade Basly hier après-midi pour une partie de foot surréaliste.

Depuis hier, plusieurs dizaines de militants néonazis de la région, de Belgique et du nord de Paris ont posé leurs valises à Auchel pour participer au « week-end du Trident », deux journées dédiées aux nostalgiques du IIIe Reich. Au programme : cross, initiation au self défense, barbecue et concert du groupe d'extrême droite Lémovice. Les riverains passés hier après-midi à proximité du stade Balsy ont


même eu droit à une partie de foot entre gros bras aux cheveux ras...
PAR ARNAUD DÉTHÉE
bruay@info-artois.fr

PHOTO PASCAL BONNIÈRE ET LA VOIX Car c'est en toute impunité que ces skinheads - dont certains trimballaient un masque d'Adolf Hitler - ont investi hier après-midi le stade municipal pour entamer une partie de ballon sous le regard ahuri des quelques gamins qui ont pris la poudre d'escampette... La trentaine de gaillards tatoués au crâne rasé pouvait dès lors s'ébattre joyeusement dans le pré sous les yeux des badauds et ceux de la police restée discrète.
Ce match surréaliste faisait partie du programme des réjouissances concocté par les membres du mouvement d'extrême droite radical Troisième Voie qui, sur internet, avait gardé secret le lieu de la manifestation jusqu'à la dernière minute... C'est finalement rue Georges-Brassens qu'un petit drapeau tricolore affublé de l'autocollant « Stop à l'islamisation » indiquait hier matin le point de chute aux voitures belges, picardes et parisiennes qui s'y pressaient dès 10 heures. Alors qu'on la croyait moribonde depuis près d'un an - et l'affrontement entre identitaires et cégétisites sur le marché d'Auchel qui avait fait grand bruit - la Maison de l'Artois a donc repris du service. Au grand dam du maire qui avouait son impuissance à juguler le phénomène. « Tant qu'ils ne causent pas de trouble à l'ordre public, on ne peut rien contre ces gens-là, soupire Richard Jarrett. Comme moi, la police est aux aguets depuis 72 heures. Je remarque au passage qu'ils ne sont pas Auchellois. Je ne minimise pas, je n'ai guère de moyens d'intervenir. Je reste néanmoins vigilant. » Plus radicale, l'extrême gauche locale - passablement agacée par les aises prises par leurs adversaires - n'excluait pas l'affrontement dans la soirée. « C'est inacceptable qu'ils puissent se balader au vu et su de tout le monde sans que personne ne bouge, tonnait froidement hier ce militant antifasciste. Ce sont des durs du mouvement skinhead. Le groupe néonazi Lemovice a déjà été interdit en France. Il se réclame d'Hitler dans les paroles de ses chansons ! Après leur match, j'ai vu des gars avec des croix gammées tatouées sur le corps aller boire des verres en centre-ville. Ça chez nous, on ne peut pas cautionner... »

jeudi 26 juillet 2012

BESTA BAI BORROKA ERE BAI ! ! !

Les fêtes de Baiona sont pour certains l'occasion de consommer sans compter, un moment où tout est permis, où on peut justifier des comportements homophobes, sexistes ou racistes par l'excès d'alcool et la « folie des fêtes ».Nous refusons d'accepter cela comme une fatalité!
Nous associons d'autres valeurs à ces fêtes...Pour nous les fêtes de Baiona ce sont plutôt les valeurs populaires de solidarité, de partage, d'échange et de convivialité sans jamais oublier nos convictions! Alors soyons fermes et n'acceptons aucun comportement déplacé ou agressif envers les femmes, les homosexuel-le-s ou des personnes de couleur de peau différente! Et si vous êtes témoins de comportements ou d'agressions racistes, sexistes ou homophobes, ne fermez pas les yeux, ne laissez pas faire,  ne devenez pas complices de ces actes intolérables !!!REAGISSEZ!!! 
Car face aux attitudes fascisantes ensemble nous sommes beaucoup plus fort que tout seuls!
Nous, Ipar Euskal Herriko Talde Antifaxista, sommes rassemblé-e-s pour faire face au retour d'un fascisme rampant, raciste et xénophobe, sexiste et homophobe souvent caché sous une défense de  « l' identité » .
Pour nous, la lutte antifasciste est indissociable de la lutte contre le capitalisme qui fournit toujours le terreau nécessaire à la montée en puissance des fascistes, au cours des différentes crises économiques et politiques.
Nous voulons combattre ces idées haineuses ainsi que les différents groupes qui les véhiculent (que ce soit le FN, le Bloc Identitaire, 3ème Voie, ou les JNR, GUD et compagnie...) mais aussi les comportements sexistes, racistes et homophobes banalisés dans toutes les couches de la société.
Le Pays Basque est une terre antifasciste, ensemble, tous et toutes, faisons tout pour qu'il le reste.
SOLIDARITE ANTIFASCISTE!
Les fêtes sont aussi pour nous une occasion de penser plus particulièrement à tous ceux qui n'y sont pas, des combattants pour la justice et la liberté incarcéré-e-s loin des leurs aux quatre coins des états français et espagnol.
LIBERTE POUR LES PRISONNIERS POLITIQUES BASQUES!!!

Campagne VEGAN PAYS BASQUE


samedi 21 juillet 2012

Toulouse] faf vs hommage à la Révolution espagnole

COMMUNIQUE
Samedi 21 juillet 2012

Ce 19 juillet, la CNT-AIT organisait, en hommage à la Révolution espagnole, un dépôt de gerbe devant la stèle de Francisco PONZAN, militant de la CNT assassiné en 1944 par les nazis (jardin Compans-Cafarrelli).

Après que les militants se soient retirés, un groupe (qui, par la suite, s’est revendiqué ouvertement du nazisme) a arraché la gerbe et s’est présenté avec elle au local de la CNT-AIT, tentant d’y pénétrer, jetant des œufs sur l’assistance, proférant des menaces de mort et agressant physiquement les personnes les plus proches.

Comme à son habitude, la CNT-AIT a répondu avec tact et mesure et n’a pas porté plainte. La réunion a repris ensuite dans le calme.
CNT-AIT

mercredi 18 juillet 2012

Communiqué de l 'UJFP: interdiction de la LIGUE DE DEFENSE JUIVE !

mercredi 11 juillet 2012 par le Bureau National de l’UJFP

La Ligue de Défense Juive (LDJ) a à nouveau commis des agressions contre
des militants, le 28 juin et le 5 juillet 2012.
Nous rappelons que l’UJFP, ainsi que d’autres associations dont le MRAP,
demandent depuis longtemps la dissolution de cette association raciste et
fasciste. Nous avons écrit de nombreuses lettres aux autorités ou les avons
alertées lors d’entretiens, des parlementaires ont fait de même, et aucun
résultat n’a été obtenu.
La liste des attaques de la LDJ contre des militants pour les droits du
peuple palestinien est longue, certains militants ayant même été attaqués
dans l’enceinte de tribunaux.
Les créateurs de la LDJ prônent l’expulsion de tous les Palestiniens d’
Israël et des territoires occupés et cette milice participe directement aux
violences des colons sur place, allant jusqu’à organiser dans ce but des
voyages dans lesquels sont sollicités des gens ayant une expérience militaire.
La LDJ a même été interdite aux Etats Unis et en Israël, où Baruch
Goldstein, l’un de ses adeptes, avait massacré 29 Palestiniens en 1994 au tombeau
des Patriarches à Hébron !
En France, elle a multiplié les attaques de manifestations autorisées, de
rassemblements, de réunions publiques, de locaux associatifs, et a commis
des ratonnades anti-arabes.
Les Juifs s’opposant à la politique de l’Etat d’Israël ne sont pas
épargnés, qu’il s’agisse de l’UJFP ou d’autres militants.
Ainsi en avril 2012 le militant pacifiste israélien Ofer Bronstein a été
blessé à la Mutualité à Paris lors du premier congrès des « Amis Français d’
Israël », cette agression n’ayant pas suscité la moindre réaction du CRIF,
qui était présent sur les lieux.
La LDJ est l’une des rares milices fascistes autorisées en France.
Monsieur le Président de la République, Monsieur Valls, qu’attendez-vous pour
décréter sa dissolution ?
Paris, le 11juillet 2012.
Le bureau national de l’UJFP. 

Limoge : la pseudo Justice condamne deux antifa

Le tribunal de Limoges a condamné deux antifa pour le motif d’avoir mis une claque à un policier qui arborait des insignes nazi.  Le policier portait un T-shirt sur lequel figure un Wolfsangel et une Totenkopf, deux symboles qui était utilisés par les divisions SS.
Voici ces symboles :
      
[voir ici pour une explication sur ces symboles]

Les antifa ont été condamnés à un mois de prison avec sursis et 600 euros de dommages et intérêts.
Évidemment, cela est très sévère, d’autant plus que la juge n’a rien reproché au policier qui a tranquillement pu prétendre qu’il ne connaissait pas la porté de ces symboles. Pure mensonge ! Ces T. Shirt sont introuvables en dehors des réseaux nazi, le policier ne pouvait pas ne pas les connaître.
La présidente du tribunal a clairement fais le choix de défendre un fasciste contre des antifascistes. C’est une décision politique comme le montre ses propos :
« On ne refait pas Nuremberg ici ! Nous sommes à Limoges en période de paix ! ».
« Il y a des règles et vous vivez dans un pays de droit. Êtes-vous mandatés pour faire justice vous-même ? ».
S’il « y a des règles », force est de constater qu’elles ne s’appliquent pas pour tout le monde. Si tel était le cas, le policier devrait être condamné pour avoir arboré des insignes SS. L’article R645-1 du code pénal est très clair :
Est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la 5e classe le fait, sauf pour les besoins d’un film, d’un spectacle ou d’une exposition comportant une évocation historique, de porter ou d’exhiber en public un uniforme, un insigne ou un emblème rappelant les uniformes, les insignes ou les emblèmes qui ont été portés ou exhibés soit par les membres d’une organisation déclarée criminelle en application de l’article 9 du statut du tribunal militaire international annexé à l’accord de Londres du 8 août 1945, soit par une personne reconnue coupable par une juridiction française ou internationale d’un ou plusieurs crimes contre l’humanité prévus par les articles 211-1 à 212-3 ou mentionnés par la loi n° 64-1326 du 26 décembre 1964.
Les fascistes adorent se la jouer anti « système », ils tentent toujours de se faire passer pour des opposant. Mais la réalité est que les fascistes servent le système capitaliste et que le système capitaliste sert les fascistes. La police a mené un pression intense contre les antifa de Limoge, c’est qu’elle voulait étouffer l’affaire au plus vite et empêcher l’antifascisme de se développer.
Aujourd’hui, les conséquences de cette lourde condamnation sont importantes. Elles montrent en tout cas à quel point il est important en France que se développe un mouvement antifa dynamique, bénéficiant d’une large base populaire et étant sans compromission avec les institutions.
Pour se défendre face à la barbarie fasciste, le peuple ne pourra compter que sur lui-même : il n’y a rien à attendre des institutions capitalistes et de la pseudo “Justice” !
Organise ton groupe antifa autonome, ne comptes que sur tes propres forces !
Offensive antifasciste et populaire contre la répression des antifa !

Solidarité avec les inculpés d’Hénin-Beaumont juillet

Dimanche 17 Juin à Hénin-Beaumont, un peu avant 20h00, plusieurs militantes et militants antifascistes se rendant au rassemblement appelé par le Comité de Vigilance Antifasciste 62, membre de l'Action Antifasciste, ont été arrêtés par les forces de Police venues protéger le local du Front National. Ces militants ont été immédiatement placés en garde-à-vue et n'en sont ressorti que le lendemain.
Deux d'entre eux sont assignés à comparaître devant la Justice bourgeoise en Novembre prochain.

Notre réseau est un réseau de groupes autonomes antifascistes. Et l'autonomie face à l'Etat et à la bourgeoisie passe aussi par l'autonomie financière. La solidarité est un aspect de la lutte essentiel.
Les frais d'avocats coûtent cher. Nous vous appelons donc à la solidarité et à envoyer vos dons sur le compte paypal suivant :
Solidarité avec les inculpés d'Hénin-Beaumont !
Relaxe pour nos deux camarades !

contact : solidarite@actionantifasciste.fr

mardi 17 juillet 2012

Picnic Partage Vegetalien

Samedi 21 juillet 2012 * Uztailaren 21a larunbata

Vegan Pays Basque: Collectif vegan antispéciste en Pays Basque nord
Vous êtes convié au Picnic Végétalien Partagé organisé par Vegan Pays Basque.
Pour varier les plaisirs, cette fois-ci le picnic se déroulera à 19:00h afin de profiter d'une longue soirée d'été (A Anglet, Plage de la Madrague, sur l’espace vert).
http://www.veganpaysbasque.org/

lundi 16 juillet 2012

On recherche nazis . . .

Voici la liste des 7 criminels de guerre les plus recherchés et qui sont toujours en liberté :

Gerhard Sommer, 93 ans, a servi dans les Panzergrenadiers.
Vladimir Katriuk, 90 años, a servi dans la police nazi.
Károly Zentai, 90 años, a aidé dans la chasse aux Juifs Budapest.
Soren Kam, 90 años, a servi dans une division Panzer.
Ivan Kalymon, 91 años, a servi comme auxilliaire dans la police nazi en Ukraine.
Algimantas Mykolas Dailide, 91 años, Police de Securité en Lituanie.
Helmut Oberlander, 88 años, Escadron de la mort nazi.

vendredi 13 juillet 2012

Ibai Pena : 3 ans ferme !


Notre compagnon,Ibai Pena,vient d'etre condamner à 3 ans de prison par le tribunal fasciste de Madrid.Pas de justice,pas de paix !AUPA ZU !

jeudi 12 juillet 2012

ARES DEMISSION !!!!!!!!!

Une vive polémique remet l’affaire Iñigo Cabacas sur le devant de la scène. Le jeune supporteur de l’Athletic est décédé des suites d’une blessure causée par une balle de caoutchouc tirée par l’ertzaintza en avril de cette année. Selon le quotidien Gara, qui cite une source proche de la victime, la représentante du département de l’Intérieur du gouvernement de la Communauté autonome basque (CAB) aurait fait la proposition suivante à Jone Goirizelaia, l’une des avocates de la famille : “Le gouvernement [de la CAB] a une assurance de responsabilité civile et cet argent est à votre disposition.”
Le mercredi 3 juillet, la famille d’Iñigo Cabacas et ses avocats rendirent publique une déclaration dans laquelle ils évoquaient notamment que “la représentante du département de l’Intérieur du gouvernement basque a offert une indemnisation, tout en précisant que c’était la meilleure solution, puisqu’il est presque impossible de connaître la vérité et, en conséquence, parvenir à l’auteur des faits”. Toujours selon des sources consultées par Gara, il s’agirait également d’une façon d’éviter de contraindre tous les policiers en service et présents sur les lieux à témoigner.
Le conseiller à l’Intérieur, Rodolfo Ares, a réagi à ces propos. A ses yeux, dire que “son département a offert une indemnité économique à la famille Cabacas afin de clore le dossier de la mort du jeune Bizkaitar à travers un accord extrajudiciaire, [est] totalement faux”. R. Ares avance que la version de la déclaration de la famille “est la conséquence d’une manipulation indécente de la part de leur avocate, qui n’a pas dit la vérité à la famille”. Il accuse en outre J. Goirizelaia de vouloir “confondre et manipuler l’opinion publique”.
Cependant, le conseiller de l’Intérieur admet une “conversation de couloir” entre J. Goirizelaia et la représentante de l’ertzaintza, “au cours de laquelle cette dernière transmit une opinion personnelle [à l’avocate de la famille], selon laquelle ce dossier pourrait se conclure par une solution empruntant la voie administrative”.
Gara avance que cette conversation aurait lieu le mardi 3 juillet et une personne proche de la famille aurait pu entendre la proposition de règlement extrajudiciaire de l’affaire par la remise d’argent. A ce moment-là, l’avocate de la famille aurait explicitement dit à son interlocuteur représentant l’ertzaintza que cette dernière n’attendait pas d’argent, mais qu’elle transmettrait la proposition.

L'action antifasciste a 80 ans

ATZO GAUR TA BIHAR BETI ANTIFAXISTA ! ! !

mardi 10 juillet 2012

Deux jeunes antifascistes limougeauds poursuivis !

" Deux jeunes antifascistes limougeauds sont poursuivis pour des « violences » contre un individu (qui s'avère par la suite être un policer qui n'était pas en service) qui arborait le jour de « l'altercation » un tee-shirt avec des symboles nazis : la « wolfangel » (le crochet des loups présent sur les uniformes des SS et de la Das Reich qui a perpétré le massacre d'Oradour) et la « totenkopf » (tête de mort emblème des gardes des camps de concentration et d'extermination de Dachau, Buchenwald, Mauthausen et Oranienbourg). De nombreux dysfonctionnements ont été relevés dans la procédure qui a été lancée à leur encontre à la suite de ce que la police nationale qualifie de « violences » : déploiement disproportionné de policiers et de moyens logistiques pour les interpeller, pression pendant la garde-à-vue... Ces deux jeunes militants ont besoin de vous et de votre soutien par votre présence au tribunal de grande instance de Limoges (palais de justice – place d'Aine) le jour de l'audience (jeudi 12 juillet à 10h30) en votre nom et/ou en tant que représentant d'une association ou organisation, et par tout moyen public qui affichera votre appui à l'antifascisme et l'antiracisme, notamment un communiqué émanant de votre organisation / association."

lundi 9 juillet 2012

Graffiti nazi à Baiona.ALERTA ANTIFAXISTA !


Depui quelques temps,des graffitis nazi ou nationaliste ainsi que des autocollants apparaissent sur les murs de Baiona.Sont-ils l'oeuvre d'un groupe ou d'une personne?Nous devons etre vigilant et faire comprendre que le pays Basque est et restera antifasciste!

samedi 7 juillet 2012

Théo Francos, militant antifasciste, avait survécu au peloton d’exécution en 1944

07/07/2012
Béatrice MOLLE
Une balle à quelques millimètres du cœur. Théo Francos, Bayonnais de 98 ans, est décédé cette semaine. Avec cette balle dans le thorax que lui avaient logé les troupes allemandes le 30 septembre 1944 à Arnhem (Pays-Bas), il avait 30 ans. Cette balle, il ne se l’est jamais fait enlever. “C’est ma plus belle décoration”, avait-il coutume de dire.
En septembre 1944, il faisait partie d’un commando de 37 hommes chargé du sabotage des lignes allemandes. Faits prisonniers, les 37 hommes, dont Théo, seront amenés au peloton d’exécution le soir même. “Quand les Allemands ont pointé les mitraillettes vers nous, j’ai vu le visage de ma mère et les tours de la cathédrale de Bayonne.” Les autres sont morts, mais Théo en réchappe, la balle amortie par son insigne se fiche dans son thorax, entre l’aorte et le cœur. “Gravement blessé, j’ai été jeté comme mort dans la fosse avec mes camarades décédés. Les Allemands ne nous avaient pas donné le coup de grâce ni recouvert nos corps de chaux. Le miracle, c’est qu’un couple de paysans hollandais passa par là pour commencer sa journée, des gens courageux et surtout de braves gens qui m’ont récupéré, caché et soigné pendant trois mois jusqu’à ce qu’un avion vienne me chercher pour me ramener en Angleterre. Cette balle, c’est ma plus belle médaille”, expliquait ce nonagénaire alerte que nous avions interviewé à son domicile il y a quelques années.
Neuf ans de combat
Fils d’immigrés espagnols, né à Valladolid en 1914, Théo, à peine âgé d’un mois, suivra ses parents venus travailler à Bayonne. Il ira à l’école jusqu’à 12 ans, et à 16 ans rentre aux Jeunesses communistes. En 1936, il a 22 ans et part à Madrid s’engager dans les Brigades internationales, ulcéré par le soulèvement militaire franquiste et farouchement décidé à défendre la République. Il sera de tous les combats : Madrid, Tolède, Guadalajara, Teruel, l’Ebre, la Catalogne, Barcelone. Il passera 14 mois dans les prisons franquistes, s’évadera plusieurs fois, notamment du terrible camp de Miranda de Ebro, puis sera repris et torturé. En juin 1940, il débarquera à Saint-Jean-de-Luz. “Je partais d’un enfer fasciste et les nazis arrivaient en France. Je suis parti rejoindre les Forces françaises libres à Londres”. Il intégrera l’école de parachutisme de Manchester où il sera formé aux opérations de sabotage. En 1944, il participe à la bataille du Monte Cassino, le tout entrecoupé de missions en France, Belgique, Italie et dans le désert de Libye. La guerre se termine en 1945 et Théo reviendra à Bayonne après neuf ans de lutte. Celui qui se définissait comme pacifiste devra se battre encore plusieurs années pour récupérer sa véritable identité, lui, le clandestin affublé de toutes sortes de patronymes durant son parcours de combattant. “C’est le 16 juin 1947 que j’ai pu enfin récupérer mon vrai nom et la nationalité française”, dira-t-il. Il se mariera à Bayonne et fondera une famille. En 1950, il reprendra son métier de serveur ; il avait 36 ans. Retraité, il vivait au neuvième étage d’un HLM à Bayonne, entouré par sa famille. Un héros modeste qui n’avait pas renoncé au combat pour la liberté. Ni au tabac. “J’ai souvent désobéi dans ma vie, au parti, mais je garde mes idées communistes et antifascistes. L’engagement, c’est la plus belle chose au monde. Il faut être discipliné, mais aussi désobéir. J’ai toujours dans ma chambre le portrait de la Pasionaria [Dolores Ibarruri, dirigeante communiste] à qui j’ai désobéi en 1938. Elle voulait qu’on se retire de Barcelone, mais je suis resté.”
On ressortait revigoré d’un entretien avec Théo Francos, homme qui enchaîna la guerre d’Espagne comme brigadiste international puis la Seconde Guerre mondiale comme résistant. Sans forfanterie ni amertume, avec la conviction d’avoir fait ce qu’il devait. Et cette balle juste à côté de son cœur qui, disait-il, lui donnait la force de vivre. Et de se battre encore. “No pasarán.”